Transparence du temps et de la raison
Histoire d’un rêve, au bout de la nuit
Au miroir d’un songe, aux quatre vents
Une pensée nue, balance sans un bruit.
Irréelle vision d’un monde transformé
Où, vont et viennent des hommes créatures
Étranges silhouettes, au regard déformé.
Qui avancent et reculent, aux portes de l’azur.
Reflets de fins bouquets éparpillés
Sur un tapis, de fleurs aux mille couleurs
Flotte, le voile d’une enfant de pureté
Qui entre ses mains, tient sa fragile candeur.
Illusion d’infinis, songe étrange de l’humain
A ces limites, de l’inconscience liberté
Des mots, des phrases naissent d’incertain
Des mots, des phrases meurent sans lendemain.
Amour, jamais connu, jamais vécu
Une fille de rêve, et de virginité
Dresse son corps et son innocence nue
Un voile blanc flotte sur son sein caché.
Clairières d’aurore, encore en brume
Où quelques ombres, au loin se faufilent
Entre une lueur et une étrange brume
Des formes sans regard se profilent.
Quelle couleur, quelle splendeur
Ce paysage, aux frontières de l’irréel
Fruit d’une nuit, au sommet de sa candeur
Un songe, passe et repasse à tire d’aile.
Transparence du temps et de raison
Souvenir d’un songe au bout de la nuit
Au miroir d’un rêve aux quatre vents
Une pensée étrange, balance sans un bruit.
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