Le marécage

Oh chéri donne moi la main
Pour traverser ce marécage
Où des moustiques cherchent noise
A mes jambes sans collants fins.

Je crains ce mauvais chemin,
Le danger n’est pas mirage,
Mais j’écoute trop le coquin
Qui n’est pas toujours très sage.

J’aime la folle cruauté
De la peur, qu’on apprivoise.
Oh chéri donne moi la main
Pour traverser ce marécage.

Tu as souvent drôles idées
En regardant le paysage.
Oh chéri donne moi la main
Pour traverser ce marécage.

Là, sous un ciel gris plombé,
Une femme fière et narquoise
Souligne ta naïveté.
Oh chéri donne moi la main

Nos pas sont lents et feutrés,
Je m’exclame avec emphase.
Nous devrions vite retourner.
Oh chéri donne moi la main.

J’entends le coucou chanter.
Ma confiance fait naufrage.
Vite, retrouvons le sentier.
Oh chéri donne moi la main.

Il est bien laid ton paysage.
Oh chéri donne moi la main

1 Réponse à “Le marécage”


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