Lisbonne

La marine fraîcheur s’épanche sur la rade
Et frôle l’aire urbaine en un flux diligent.
Déposant sur les flots des friselis d’argent,
Le céleste archipel indolemment parade.

Au bord de l’estuaire, une tour ciselée,
Dont la robe opaline exalte la splendeur,
Révélant de jadis l’usage salvateur,
Honore un conquérant, égale un mausolée.

Sur un mont de la ville, un castel lumineux
En demeure un fleuron aux murailles altières ;
Un seul nom sans rival, par-dessus les faîtières,
Se lie aux vieux faubourgs par d’infrangibles nœuds :

Je vois, près d’un café, du plus grand des poètes,
Se dresser l’effigie inscrite dans l’airain ;
Une émouvante voix, au charme souverain,
L’arbore en un fado cher aux cœurs lisboètes !

3 Réponses à “Lisbonne”


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