A l’ombre d’un platane, il était un vieux banc
Usé par les années mais défiant le temps
Assis là, immuable, et prêtant son corps lourd
Aux jeunes amoureux tout éperdus d’amour
Qu’il en a entendu de grandes confidences
Enoncées dans les larmes en toute innocence !
Que de serments d’amour sur lui ont vu le jour
Comme il s’est réjoui de leur servir d’atours !
Et là il est encore, accueillant à nouveau
Tous les couples chenus venus chauffer leurs os,
Egrener souvenirs, misère, peur de mourir,
Se rappeler les joies, la jeunesse, les sourires
Puis un jour endeuillé, l’amour s’est absenté
Vers le siège éloigné ses pas ne l’ont porté
Le vieux banc esseulé alors s’est descellé
A la fin d’une nuit, le vent l’a emporté.
Texte empreint d’émotions.
Il me rappelle mes jeunes années, le premier baiser
Mes rires, mes amis,
des souvenir et parfois quelques larmes
A l’ombre d’un platane, sur un vieux banc.
j’aime beaucoup.
Merci Nicole
C’est un très beau poème. La vie à travers un banc où l’on s’y reconnait tour à tour heureux puis malheureux.
Je n’étais pas allée sur le site depuis quelque temps et je découvre vos commentaires.
alors merci, à vous, Elisabeth et Anne.