Avec un dernier souffle il prit son départ
Vers la voie mystérieuse conduisant à la mort.
Ici où il repose, je cris l’entendre encore,
Le sentir près de moi pour maintenir la barre.
L’évolution des mœurs a voulu sans égard
Assombrir notre « fin » … Nous faire subir le sort
De voir réduire en cendres rapidement notre corps,
Comme un triste passé nous impose le regard.
Funérailles, sépultures sont des encombrements.
Adieux et crémations effacent les enterrements.
Peu de temps pour pleurer, parler, se recueillir.
Ne laissons pas nos êtres devenir des objets !
Considérer les Hommes, les traiter en sujets,
C’est respecter la Vie… La fleur sans la cueillir.