Décembre mois immaculé, sur un chemin d’étoiles.
Sur le village, l’hiver a jeté sa fourrure d’hermine.
Au bord de la nuit, la saison s’est posée cristalline
Une pluie de neige opaline, se répand dans un voile.
Des maisons montent les fumées, voltigent les flocons.
Au cœur des cheminées; brulent les bûches crépite le bois.
C’est la longue nuit de Noël, la nuit divine de la saison.
Celle qui réunit les familles, dans les cœurs aux émois.
Moments festifs qui chassent, les bruits de l’an passé.
Fleurissent alors les rires, autour des festins de réveillon.
Dans la chaleur des foyers, les visages se parent de gaieté.
C’est la belle nuit de Noël, vibrante d’amour et de chants.
Au pied des sapins illuminés, les souhaits des enfants.
Sur leurs frimousses devenues anges, un rêve une prière.
Au fond de leurs yeux, un très vieux traîneau étincelant
Glisse par monts et par vaux, venu d’une terre millénaire.
Minuit carillonne au clocher, pour le prince des cieux.
Une chapelle scintille, en haut d’une colline blanchie.
Ses vitraux brillent de lumière, comme un brasier en feu.
Dans cette nuit sacrée, des hommes agenouillés prient.
Le sommeil s’est répandu, chacun songe dans la nuit.
Noël est à la porte des chaumières, de pourpre habillé.
Sous les sapins ornés, mille présents cotillons et confettis
Dans le ciel neige, un traineau file sous la voûte étoilée.
Au fond de la nuit, la saison s’est couchée cristalline.
Sur le village, l’hiver a posé son manteau d’hermine.