Ce vieil homme qui va là-bas, un petit enfant devant lui
Le dos courbé sur le chemin, les yeux ouverts au lendemain
Grand-père j’ai pris ta main, nous avons marché près de la nuit
Tu avais raconté le temps passé, à t’éveiller tant de matins.
Ta tendresse, est encore dans mon cœur un souvenir
J’ai ton visage auprès du mien, tes mots comme un murmure
Sur cette tombe du repos, je dépose mes baisers et mon sourire
Pour qu’ils te veillent, dans la paix et le silence de ces murs.
J’ai cette image d’un vieil homme, qui fût l’histoire de ma vie
A toi Grand-père, je dédie ces mots, écrit au cœur de ma pensée
Toi qui fus toujours là, pour mes joies, mes peines à l’infini.
Que mon tendre regard, soit auprès de toi dans cette éternité.
Ce vieil homme, qui va là-bas, sans plus d’enfant devant lui,
Le dos courbé sur le chemin, les yeux fermés au lendemain.
Grand-père je n’ai plus ta main, je suis seule sur le chemin
Mais sûrement qu’au bout de ma vie, je rejoindrai ton paradis.