Dans le jardin, du château d’azur
Les roses princesses s’émerveillaient.
Parfums délices sous leur parure,
Il y avait bal au palais du prince été.
Nous devons être les plus glorieuses !
Que nos pétales soient les plus dignes.
Pour que le prince des îles radieuses,
Nous emporte sur les ailes du cygne.
Vers les jardins du château d’azur,
Dans un carrosse brodé de mille éclats.
Dans le crépuscule d’une nuit très pure,
Les roses s’y rendaient en apparat.
Que de danses il y eut cette nuit là,
Que de pétales bondirent dans la joie.
Les roses tournèrent tant cette nuit là,
Qu’elles en perdirent toute leur soie.
Quand le prince vint au petit matin,
Au cœur des ailes maculées du cygne.
Il n’emporta pas les roses en chemin,
Elles n’avaient plus rien du tout de digne.
Ce fut les freesias aux couleurs soyeuses,
Que prit le prince pour ses îles radieuses.
Sur le cygne elles se posèrent gracieuses,
Dans un écrin, aux senteurs délicieuses.
Les roses flétries furent chassées,
Et leurs pétales furent emportés.
Pour avoir trop cru en leur beauté,
Elles périrent toutes au clair de l’été.
les mots valsent pleins de grâce dans votre poème Elisabeth.
j’aime bien
Compliments pour cette petite poésie qui se termine par une note de moralité. A viter les répétitions. Pour pétales au dernier quatrain, pourquoi pas remplacer par habits?. Le tout est de vous montrer comment progresser et de ne pas vous offusquer pour si peu. Bien cordialement.
Maryline, il est vrai que le mot pétale est souvent posé.
Il s’agit d’un poème, que j’ai écrit il y a quelques années.
Je vous remercie cependant,votre remarque me permettra effectivement de progresser.
Amicalement
Merci Marie France pour votre commentaire
Amicalement