Voici une version .pdf qui offre peut-être une meilleure lisibilité… Cliquer sur le lien pour ouvrir le fichier : Richard Flieller LE COEUR EN VERS…
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Archive journalière du 14 nov 2012
Une puce avait pour tout abri
La toison de poils durs d’un chien.
Cette puce rencontre un hérisson fort gentil,
Affable, poli, qui passait dans le coin.
L’embrasser, lui tenir conversation ;
Madame la puce n’attendait que cela,
Mais il fallait que son ami le dogue,
Surtout ne s’en chagrina.
Et l’animal plein d’épines,
l’encourageait dans son émoi.
La puce entre en propos
Et lui demande ouvertement :
« Y’a-t-il une place sur votre dos
Car j’aimerais avoir plus chaud. »
« Il ne tiendra qu’à vous, belle demoiselle,
D’être aussi saine que moi.
Quittez ce dogue, qui vous ensorcelle,
Demandez votre émancipation,
Car votre condition est inacceptable
Vous êtes faîte pour de doux voyages.
Sur mes épaules, accrochez-vous !
Venez avec moi, vous serez bien
Et plus heureuse, j’en suis certain. »
La puce lui dit : « d’accord, j’accepte ! ».
Elle saute et se frotte aux piquants
Du hérisson plus que ravi.
Ceux ci sont ressemblants et trop serrés.
Perdue comme dans un labyrinthe,
Elle se met à crier :
« J’en ai assez. Que m’importe votre amitié,
Je retourne immédiatement dans la fourrure
De mon trésor, s’appelant Zoé »