Ecoutez ces accents de la fête lointaine,
Le temps des Carnavals éloigne les frimas,
La musique de l’eau réveille la fontaine,
L’hiver s’en est allé sur des airs de sambas.
Et voilà qu’on entend, céleste mélopée,
Les cris des grands oiseaux, comme un chant de retour.
Ecoutez ! Dans le bois, de sa flûte enchantée,
Le merle vient fêter la naissance du jour.
Ecoutez ! C’est le cri qui annonce la vie !
Un cri, comme un appel au monde des vivants.
Un petit d’homme est né qui, déjà, nous convie
A venir célébrer le réveil du printemps.
Dans un souffle nouveau, comme brise légère,
L’enfant s’est endormi au creux des bras câlins,
L’heure est sérénité, qu’elle soit messagère
De l’avenir secret qui forge les destins !
(Extrait du recueil « Hymne à la vie » qui a reçu l’Alérion d’Or 2012 décerné par la SPAF Lorraine)
Bonjour,
Je découvre ce blog d’en ce dernier poème, et j’avoue qu’il me plaît énormément de part son entrée !
Au plaisir !
Merci Pierre pour ce superbe poème qui nous révèle la beauté de la vie aux matines du printemps.
de la poésie douce et contemplative comme j’aime , un alérion n’arrive pas par hasard
amitiés
katy
Beaucoup d’images et de chaleur dans votre poésie. Merci de nous la partager. Mes compliments pour votre grand prix.
Légèreté de la vie dans ses plus beaux atours, très beau
J’aime beaucoup cette image finale :
« De l’avenir secret qui forge les destins »
Très beau poème classique, malgré deux hiatus avec le choc des mêmes voyelles dans les deux cas, mais à ce niveau là, je suppose que l’auteur les a laissé sciemment….
Serait-ce pour un effet recherché, comme j’ai pu le constaté parfois avec d’autres auteurs ?….
Ou serait-ce la part du feu ?…. C’est-à-dire, préférer conserver sa formulation quitte à garder le hiatus ?….
Ma remarque n’est pas une critique, loin de là, juste une curiosité….
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Oups, constaté, ER!….
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Merci à toutes et tous !
Critique ou pas, Claudio, peu importe, j’assume ! Chacun ici sait qu’il est difficile, frustrant parfois, de sacrifier un mot, une phrase, voire une rime à son propre rythme ou sa propre musique et j’ajouterai, mais c’est une opportune pirouette, que « le mieux est l’ennemi du bien », enfin, parfois !
Et cette autre pirouette : chacun sait également qu’un « alérion » est un petit aigle ; le grand Bossuet était appelé « l’Aigle de Meaux », moi je ne suis qu’un « alérion de mots ».
Curiosité satisfaite….
Merci Pierre, et continue de planer, « grand alérion », pour le plaisir de nous tous….
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