Comme des pas dans la poussière
Qu’un souffle de vent efface
De la vie, plus une trace
Quand on retourne à l’univers
Quand on s’envole vers la lumière
Les ailes enfin déployées
Quand le rideau est retombé
Sur la grande scène éphémère
Il ne reste que la musique
Et les mélodies de la voix
Le vent joue de son hautbois
Une complainte mélancolique
Comme des pas dans la poussière
Que l’averse du soir vient laver
Le chemin parcouru disparait
Plus de contours, plus de pierres
De la vie, plus une trace
Rien qu’une larme à la paupière
Une pépite dans la lumière
Tout meurt quand on trépasse
Comme une toile diamantifère
Les cieux, le soir, déploient la nuit
A l’Est où l’étoile nouvelle luit
S’étend l’éternité de la mer.
Poème triste mais combien émouvant et plein de réalisme. La vie ressemble à une scène de théâtre dans sa description. C’est un poème artistique. C’est trés beau.