Notre Directeur, Abraham Vincent VIGILANT, ouvre ce numéro par un éditorial évoquant le divorce de la Science et de l’Art, mariés depuis la nuit des temps.
Le matérialisme outrancier a écarté l’épanouissement de l’homme, chassant la Poésie, autrefois rompue au charme mais aujourd’hui charme rompu….
Dans cette revue, des poèmes inédits émanent de nos régions françaises ainsi que de nos voisins francophones en passant, comme il se doit, par la Lorraine.
Nathalie JOFA lève les yeux au ciel d’où tombe une cataracte de vers orageux qui se reflètent dans le jardin secret de Marie-Aimée MOURGUES.
La basilique de VEZELAY sublimée par Guy BRENIAUX rayonne et illumine la vieille mine de Gérard DALSTEIN : celle qui a englouti la trace des hommes mais pas le souvenir dans nos mémoires.
Si Roger MOUSSU était musagète, de la prose un exégète, peut-être qu’Erato ne prendrait pas de râteau !
André CAYON nous emmène en balade à NANCY dans sa ballade « Place Stanislas ».
Parmi les poèmes primés, quelle surprise d’y trouver la gemme d’une célébrité de la chanson, en la personne de Salvatore ADAMO, Grand Prix International de Poésie 2010.Il nous transporte et nous apporte Cet Amour… qui entrouvre le ciel.
Le chapitre des Chroniques aborde les recensions, annonces de parution, animations délégations, informations et un article consacré à Vincent VAN GOGH.
La rubrique « Lu pour vous » referme ce chapitre avec Michel TOYER, Marie-Claude PELLETAN et en point d’orgue Gérard DALSTEIN, témoin de son temps dans « Les Feux d’Eden ».
Aquarelles, huiles et photographies enluminent ces pages glacées…et pourtant si chaudes !
(Recension réalisée par Georges WEYMESKIRCH)
Lors du Congrès 2011, j’avais appris la décision de faire payer les auteurs désireux de publier dans la revue. En signe de protestation, je n’avais pas renouvelé mon abonnement. La revue toutefois me manquait un peu… J’ai eu récemment ce numéro 220 entre les mains et les tarifs affichés page 63 m’ont choquée ! Quinze euros pour un petit poème… trente euros pour un plus long… cinquante euros pour une toile ou une photo… Sans parler du tarif exorbitant de cent euros pour les non membres !… Bref, cela m’a confortée dans ma décision de ne pas me réabonner. Cette sélection, pour ne pas dire cette discrimination, par l’argent est insupportable. C’est condamner au silence les adhérents aux revenus modérés. Et si la Lorraine est aussi peu représentée dans la revue, je veux y voir un acte de rébellion et non une pénurie de talents !
Mais qu’est-ce qui justifie une telle tarification alors même qu’un sponsor réputé s’affiche en première page de la revue ?
je partage tout à fait ton avis Zaz et ne me suis pas réabonnée cette année pour cette même raison.
J’ai aussi feuilleté le dernier numéro que j’ai trouvé plus attrayant qu’avant mais continue à désapprouver cette participation financière en plus de l’abonnement
Autre chose, j’avais envoyé des textes il y a deux ans,ils n’ont jamais été insérés je ne sais pas pourquoi.
je ne me suis pas ré abonnée pour la même raison
katy
Navrée pour vous deux.Moi cette année j’ai été trés étonnée de n’avoir pas eu de notes pour quelques sections choisies dans le concours midi-Pyrénnees alors que chaque section coûte trois euros. L’on ne m’y reprendra plus dans celui-là.
non je n’avais pas envoyé de textes du tout, je parlais du tarif avec lequel je suis en désaccord et je suis donc Ok avec ce que disait Isabelle
voilà
katy
Je vois que nous sommes nombreux à ne pas s’être réabonnés.
Chers amis, adhérent-e-s de Lorraine (et d’ailleurs), à vous qui avez pris la peine de vous exprimer sur le sujet ci-dessus (tarif des insertions dans Art & Poésie) ainsi que sur la journée de rencontre du 21 octobre dernier (remise des prix, repas, récital), à vous qui ne vous êtes pas exprimés (ou pas encore) :
je reprendrai la plume-clavier dans quelques heures pour vous répondre, pour vous apporter des explications et des analyses personnelles.
En vous remerciant de vos contributions et en vous invitant à les poursuivre… à bientôt !
J’ai assumé durant 15 ans la fonction de responsable financier d’une fondation, puis de conseiller en matière budgétaire pour diverses structures, notamment associatives et j’ai pu ainsi appréhender une certaine diversité de situations. Ne disposant d’aucun élément en la matière en ce qui concerne le financement de la revue de la SPAF, je ne peux donner aucun avis sérieux sur la pertinence des tarifs pratiqués. Ce que je sais, c’est que ne n’ai pas les moyens de me payer une publication dans la revue, ni d’ailleurs dans d’autres revues spécialisées auxquelles je suis abonné (pas plus qu’une location de galerie d’exposition). La plupart des entreprises à vocation culturelle partent avec un budget potentiellement déficitaire si elles veulent diffuser leurs prestations au plus grand nombre, et il se pose à elles un cruel dilemme : soit faire appel aux subventions et sponsors, et perdre en conséquence leur liberté d’expression et d’action, soit faire appel au bénévolat valorisé et donc demander des sacrifices à leurs membres actifs, en temps et en argent, selon les moyens de chacun, formule que j’ai toujours défendue dans mes fonctions.
Alors dans le cas présent, je crois qu’il faut commencer par demander aux décideurs d’expliquer leurs choix budgétaires en dépenses comme en recettes, en toute transparence. Alors, après, il devient possible de fonder une démarche adaptée.
QUELQUES ELEMENTS DE REPONSE:
- la revue doit être auto-financée, donc ses comptes doivent s’équilibrer
- la revue coûte cher, comme pour toutes les revues le prix du papier augmente etc.
- en conséquence, le CA pouvait soit augmenter le prix de l’abonnement, soit retenir la formule choisie (insertions payantes), soit faire appel à des sponsors.
En 2012, le choix d’un sponsor a été retenu et le CA a décidé de baisser le prix des formules d’insertion, qui restent néanmoins à 15€ pour la page entière. De plus, chaque nouvel adhérent bénéficiera d’une gratuité pour sa première insertion. Je suppose que les nouveaux tarifs seront publiés en janvier.
Ensuite, il faut aussi comparer ce qui est comparable. Combien coûte l’adhésion à d’autres sociétés de poésie/lettres ? Combien coûte l’abonnement ? Pour quel type de revue ? quel contenu ? Combien de pages ? Je pense que notre revue est une revue de qualité, et qu’il faut la défendre. On peut offrir des abonnements ou des insertions. Faisons preuve d’imagination, et si la majorité d’entre vous êtes d’accord pour augmenter le tarif d’abonnement, je veux bien faire passer le message…
A SUIVRE…
Je pense que la revue doit être augmentée légèrement , je suis consciente des frais onéreux de publicité pour mettre nos oeuvres dedans. L’idéal serait de trouver des membres bienfaiteurs. Un vote de tous les adhérents serait judicieux pour augmentation de la revue qui serait, à mon avis plus abordable.
Pourquoi le jury de Midi-Pyrénées se permet-il d’entourer la section « poésie libre » d’un coup de crayon-bic, monsieur Bémer et ne met pas de notes à cela?. Aucune explication alors que j’ai déboursé vingt-cinq euros pour ce concours,talon du chèque faisant foi.
Que l’on me permette un saut audacieux par dessus ces commentaires pour revenir à l’origine de cet article et féliciter notre ami Georges pour ce compte-rendu aussi fidèle qu’agréable à lire.
Je ne comprends pas votre réclamation, Maryline. Il faut l’adresser directement au délégué concerné.
Merci pour vos commentaires pertinents, parmi lesquels celui de Pierre VINCENT, qui me fait chaud au coeur.
Je suis abonné à la revue et, comme certains d’entre vous, je considère que le tarif de l’abonnement n’est pas excessif et pourrait même être raisonnablement augmenté.
Par contre je rejoins tous les adhérents qui dénoncent des tarifs d’insertion exorbitants.
Poème 1 page : 30€ !!!
J’ai acheté « Cantate de cristal » dédicacé par Gilles LAPORTE à 20€! Un roman entier !!
J’ai conscience que l’élaboration d’une telle revue engendre des frais significatifs, mais de là à se ruiner pour enrichir l’imprimeur!
Pour livrer le fond de ma pensée, je suggère d’atténuer le côté « luxe glacé » en imprimant les oeuvres sur du papier blanc, exactement identique à celui du recueil de notre lauréate 2012.
Le contenu n’est-il pas plus important que le support?
La Poésie est-elle un luxe?
Je déplore d’autre part le côté « fouillis » des poèmes imprimés sur deux pages différentes.
Autant dire que la lecture n’en est pas spécialement agréable.
Pourquoi ne pas s’inspirer, une fois de plus, du recueil de Denise RICHARD-FLIELLER ?
C’est tellement plus clair…et esthétique!
Si toutes nos doléances pouvaient aboutir en haut lieu, peut-être trouverait-on dans « Art et Poésie » davantage de talents lorrains!
A bon entendeur!
Je ne veux plus m’y risquer car en 2007 j’ai participé à ce concours(toujours dans la même région) et je n’avais pas reçu de résultat du concours, j’avais réclamé par écrit auprés du président qui ne m’a pas donné de réponse pour autant.
Je ne réclame pas le remboursement, je veux juste signaler ce concours vraiment pas sérieux, dont dix euros de participation alors que je posséde la carte de membre sociètaire de la Spaf- Lorraine.
Les autres concours sont plus intéressants mais devrait nous donner une appréciation pour nous situer sans diplôme.A l’avenir je resterai fidèle au concours qui note mes sections ou me mets un petit mot de consolation.
J’interviens très peu sur le blog (le gérer me prend déjà pas mal de temps !), mais après avoir jeté ce pavé dans la mare, je ne peux rester silencieuse au vu des commentaires qui ont suivi le mien.
Je suis tout à fait d’accord avec vous, Georges, sur le côté « fouillis » de la revue nouvelle version. Je ne l’avais pas mentionné pour ne pas en rajouter. Mais je rejoins votre avis, il est très désagréable de découvrir le dernier quatrain d’un poème sur la page paire !
Oui, je pense aussi que le contenu est plus important que le contenant, et s’il faut faire des économies, qu’elles soient réalisées sur la qualité du papier mais pas sur la mise en pages.
En somme le contenu doit être plus interressant et copieux que le contenu comme une bonne assiette dans un restaurant de renommée. Cela fera la valeur de cette revue. Aux responsables de faire pour le mieux et d’y inclure une partie pour les écoliers qui fera d’une pierre, deux coups en maintenant l’existence de la muse poétique dans notre siècle.Vive la poésie!
Que le contenant, pardon.