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Archive journalière du 24 oct 2012

Le fil d’Ariane

Le fil d'Ariane dans Publications art-et-poesie-2012.4-116x150
ART et POESIE – N° 220

Notre Directeur, Abraham Vincent VIGILANT, ouvre ce numéro par un éditorial évoquant le divorce de la Science et de l’Art, mariés depuis la nuit des temps.

Le matérialisme outrancier a écarté l’épanouissement de l’homme, chassant la Poésie, autrefois rompue au charme mais aujourd’hui charme rompu….

Dans cette revue, des poèmes inédits émanent de nos régions françaises ainsi que de nos voisins francophones en passant, comme il se doit, par la Lorraine.

Nathalie JOFA lève les yeux au ciel d’où tombe une cataracte de vers orageux qui  se reflètent dans le jardin secret de Marie-Aimée MOURGUES.

La basilique de VEZELAY sublimée par Guy BRENIAUX rayonne et illumine la vieille mine de Gérard DALSTEIN : celle qui a englouti la trace des hommes mais pas le souvenir dans nos mémoires.

Si Roger MOUSSU était musagète, de la prose un exégète, peut-être qu’Erato ne prendrait pas de râteau !

André CAYON nous emmène en balade à NANCY dans sa ballade « Place Stanislas ».

Parmi les poèmes primés, quelle surprise d’y trouver la gemme d’une célébrité de la chanson, en la personne de Salvatore ADAMO, Grand Prix International de Poésie 2010.Il nous transporte et nous apporte Cet Amour… qui entrouvre le ciel.

Le chapitre des Chroniques aborde les recensions, annonces de parution, animations délégations, informations et un article consacré à Vincent VAN GOGH.

La rubrique « Lu pour vous » referme ce chapitre avec Michel TOYER, Marie-Claude PELLETAN et en point d’orgue Gérard DALSTEIN, témoin de son temps dans « Les Feux d’Eden ».

Aquarelles, huiles et photographies enluminent ces pages glacées…et pourtant si chaudes !

(Recension réalisée par Georges WEYMESKIRCH)

L’or du temps

Le temps bute, cahote
Sur les cailloux des jours,
Ce temps long qui radote:
Un jour… Un jour… Un jour…

Un cheval de labour.
Têtu. Si lent. Si lourd.

Morne, insidieuse, étale,
Une poisse hivernale
A gelé son effort,
Pétrifié le décor.

L’augure de la mort
Guette sur les bords.

Mais dessous, l’espérance
Enkystée remémore
L’ indéfectible alliance.
Un projet s élabore.

La boîte de Pandore
Doit s’ouvrir à l’ aurore.

(Sylvaine Lucienne G.
Extrait de Suites sans fin
Publié dans Anthologie poétique de Flammes Vives. Volume3. 2011)

Sylvaine Chevrier dite Sylvaine Lucienne G.

Sylvaine Chevrier dite Sylvaine Lucienne G. dans * 1 - Présentation des artistes chevrier-sylvaine-chevrier-246x300
Je suis née dans les Vosges en 1947. J’ai vécu mes premières années à Rupt sur Moselle, où un Collège d’Enseignement Général a été créé en 1958, juste l’année où je pouvais entrer en classe de sixième. Fille d’un ouvrier d’usine, aînée d’une famille de 10 enfants, je suis devenue professeur grâce aux Ecoles Normales : Epinal, Nancy, Fontenay aux Roses. J’ai enseigné la philosophie à Strasbourg de 1971 à 2007. La poésie a accompagné les crises de mon existence : crise d’adolescence d’abord (premières participations au concours de la SPAF en 1962-63), et d’autres plus tardives… Mariée depuis 1968(mais oui !), j’ai 2 fils et 3 petits enfants.

Je signe mes poèmes : Sylvaine Lucienne G.  (de mon nom de jeune fille : GESCHLECHT)




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