Du sinistre chapeau à la bordure étrange
Tombait une pluie fine en guise de cheveux
L’orage a explosé colérique et nerveux
Sur le perron céleste au firmament des anges
Et l’on ne voyait plus qu’un énorme nuage
Qui courrait dans la rue comme un chat de gouttières
Emportant avec lui les ombres et lumières
Du jour, et l’entrainait vers des contrées sauvages
En plein mois de juillet, la voûte sanglotait
Et de rage, faisaient, sourdre quelques tempêtes
Voilées de grésilles qui dardaient sur nos têtes
Comme billes de verre au ciel emboucané
Et les gens se pliaient dessous leur parapluie
L’objet contorsionné bataillait sous le vent
Baleines en morceaux crépitaient en mourant
Le badaud n’avait plus qu’à plonger sous la pluie
Un simple jour d’été quand le soleil déchoit
Quand le monde soudain perd un peu d’énergie
La nature s’emballe et ressent l’agonie
Lui titiller les joues, bien au-dessus des toits.
Un rythme certain, une douce harmonie dans ce poème que je dirais écrit en « néo-classique »…
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Tu as raison Claudio, j’ai fait une faute de rimes au 2ème paragraphe et je m’en suis aperçue trop tard. 4 rimes féminines. Et zut….Mais ça vient…Merci encore