L’enfant imaginaire foule un jardin secret
La femme quadragénaire n’a jamais su semer
Le temps a galopé, couru jusqu’à l’automne
L ‘amour s’est échappé, l’amertume empoisonne
Dans le miroir maudit, fragile silhouette
Un regard de mépris pour cet air de défaite
La tristesse a tissé telle araignée sa toile
Le cœur embroussaillé s’y promène bancal
Ainsi va la nature… pour qui ne se bat plus
La vie devient trop dure. Les envies diminuent
Ou demeurent aussi floues que les vagues en mer
Crachant sur les cailloux leurs hoquets de misère
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