l’océan est ta peau
mes baisers des bateaux
je navigue et m’envole
d’épiderme en gondoles
le hollandais volant
Der fliegende Holländer
comme mousse me prend
et m’arrime à l’Ether
au repère pirate
où les sirènes jouent
je prends l’or de leurs nattes
pour l’offrir à ton cou
sur tes grains de beauté
je découvre ces îles
que mes vers sur la ville
égrenaient comme aux dés
le hollandais volant
Der fliegende Holländer
me menant à Peter
retrouvent les enfants
ils chantent dans le ciel
des comptines perdues
que Wendy de sa rue
leur donna comme un miel
sur tes grains de beauté
je découvre ces îles
que mes vers sur la ville
égrenaient comme aux dès
je salue les enfants
et la lune en rêvant
à demain sur un quai
égrenant un baiser