tes mânes libérés de leurs tombeaux de suie
promenant sur mes pieds leurs complaintes brûlées
de clairs capharnaüms en palais sous la pluie
égrènent aux foulées leurs images brouillées
c’est la date abhorrée qui ploie ses voiles noires
sur l’océan perdu de nos rêves d’enfants
c’est la date enlacée aux murmures des soirs
sur l’oreiller noué de mes larmes d’antan
devenu ce marin cet aviateur des mers
qui vole ton image aux vagues infernales
je poursuis cette Errance en Robin ou Corsaire
sur ma bicoque neuve en vue d’Avril fatal
la voile noire ornée du vingt-cinq ennemi
soudain paraît et rit de mon esquif roulant
je me nomme Amiral et lance mes torpilles –
le vingt-six lumineux dresse un mât triomphant
et je ris