Par les champs, par les bois,
Par l’écume des blés ondulant vers l’azur
Dans un frisson sacré qui vient bénir nos murs,
Par la foison des toits ;
Par l’eau et par sa voix
Qui célèbre les jours des simples et des purs
Au creux de la fontaine où tous le dieux obscurs
Se sont soumis à Toi ;
Par cette immensité offerte de la plaine
Où des troupeaux quiets paissent avec ferveur,
Par les rêves d’amour prenant formes humaines ;
Par ces mots suspendus qui font battre mon cœur,
Je reconnais ton Nom, la route où tu nous mènes
Dans un premier matin, Myriam, ma Souveraine !
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