Tu naquis Ô ma douce en ce temps des Lumières
Où ton peuple à genoux formait l’immense espoir
De lendemains chantants, loin de ces cachots noirs
Où même les plus forts finissent par se taire.
Tu grandis Ô ma tendre au gré de ces colères
Qu’au feu de l’Idéal jailli de tes terroirs,
Des hommes de progrès portaient comme un miroir
Au cœur de la tourmente révolutionnaire.
Où est passé Rousseau ? Quand reviendra Voltaire ?
L’ombre du grand Hugo a-t-elle quitté ta terre ?
A tous les délaissés, donneras-tu leur chance ?
Ce siècle avait douze ans, et le profit, prospère,
Ce nouveau dieu païen méprisait la misère !
Oh, Jean (1), chanteras-tu toujours pour nous « ma France » ?
(1) Jean Ferrat
(Cheminements)
D’accord avec toi camarade Dalstein….
Sinon, on avait bien compris que c’était Jean Ferrat, mais c’est bien de mettre le POING sur le i….
« Au cœur de la tourmente révolutionnaire. »
La césure est un peu osée mais musicalement elle passe bien quand même….
Sinon, t’es trop fort pour que je laisse passer le « Hugo a » qui laisse la gueule ouverte au sens propre comme au sens figuré….
Quel plaisir de te taquiner !….
Le jour de vote est arrivé….
Aux urnes citoyens!!!….
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Ah, ça fait du bien de te retrouver « sur les ondes » !
Sûr que ce poème n’est pas de facture classique, et je l’ai envoyé comme il est monté. C’est vrai que le deuxième vers du premier tercet est un peu lourd. Je réécrirai « l’ombre du grand Hugo aurait fui notre terre ? »
Pour la césure, au dernier vers du second quatrain, il est vrai qu’elle n’est pas conforme à la règle de construction des alexandrins et autres dodécasyllabes.
Je ne souhaite pas sacrifier la sensation à la forme en l’absence d’une autre formulation, pour l’instant ! La solution viendra en son temps !
Grand taquin va ! Mais c’est si bien comme ça !
Au coeur de la tourmente révolutionnaire
ça fait 13, non ?
Oui Claudio
Bien vu ce poème Gérard, et juste avant le 1er tour…
c’est bon de le rappeler
12 pieds si l’on ne fait la diérèse à révolutionnaire, Marie France….
Au/ cœur/ de/ la/ tour/men///te /ré/vo/lu/tio/nnaire
Hé oui Gérard, du mal à venir « sur les ondes », trop de choses à faire, trop de choses à voir, trop de choses à écrire, trop de choses à lire, rien que ça j’ai trois à quatre bouquins de retard sur ma table de chevet, deux revues où je suis abonné ,dans l’une 2 numéros de retard, dans l’autre, je viens à peine de finir celle du mois de février et je vais recevoir incessamment le mois de mai….
Les cadences infernales des retraités sont insupportables !!!!….
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Oui, Marie-France, cela fait bien 13 pieds, mais si on applique la diérèse, et, personnellement, j’ai adopté dans un certain nombre de poésies une certaine liberté avec les diérèses qui me paraissent parfois donner à la poésie un caractère suranné. (par exemple le lion dans la poésie « Marine »; Ici révolutionnaire prononcé en six pieds donne un ton un peu précieux qui sied mal au sujet.
Aux urnes citoyens !
oui Gérard aux urnes!!
et RDV après, pour poétiser la vie …
bisous à toi et aux retraités très très occupés
katy