Le lent balancier du temps monotone
Berce amoureusement son mortel ennui.
Il va paresseux comme feuilles d’automne
Egrener doucement les heures aux aiguilles
L’indolent musarde n’attendant personne
Juste le doux refrain d’oiseau qui pépie.
Coucous de vaurien, sentiment aphone
Rappellent aux humains, il est déjà midi.
Un jour différent, l’horloge frissonne
Tourne comme girouette, comme toupie.
Quand l’amour s’éveille, le temps tourbillonne
Trotteuse en cavale et l’horloge rit.