Glissé longuement dans la nuit,
encore allongé sur la campagne dans l’engourdissement de l’inerte,
le matin au creux de son lit ouvre la lueur diaphane du crépuscule.
Sur un arbre, une chouette pousse un hululement et bouscule le silence.
Du rideau nocturne apparaissent des chemins bordés de couleurs
et mêlés à des restes d’ombres.
Des bosquets de bouleaux s’érigent en relief et se détachent du ciel
dans les prémices d’ascension du jour.
À leur pied, la rosée casse son collier et pare de perles l’herbe coquette.
Les maisons du village, au bout de la perspective des glèbes en plein étirement, montrent à nouveau leurs fenêtres.
L’aurore au soleil levant du lointain a commencé le jour…
Bientôt l’Angélus…
Bien agréable à lire au matin qui se lève, merci.