On pourrait voir du vert dans le puits de ses yeux,
Approcher l’émeraude. On pourrait voir la mer
Et percer le mystère de ces reflets gris-bleus
On pourrait éponger ses larmes d’écume
Les sécher au soleil pour qu’elles deviennent nacres
Les paupières fermées, telles de fines plumes
Devinant les roches et les pierres âcres
On pourrait faire naufrage, sombrer sans accoster
Dans les sombres abysses aux confins de l’iris
Où les peines de vie finissent par brûler
On pourrait s’en aller, se perdre et revenir
Aimer cette prunelle aux vagues vertes et bleues
Aimer le goût du sel dans l’air que l’on respire
Et les reflets changeants de l’encre de ses yeux.
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