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Archive journalière du 18 jan 2012

Inscription au Livre sur la Place

Un message d’Armand BEMER

Les auteurs désirant participer au Livre sur la Place à Nancy en 2012 sont priés de lire ce message de Genviève Kormann, présidente de l’APAC, qui coordonne les inscriptions.
Il n’y a pas d’urgence pour l’instant.
Cordialement
Armand BEMER

« Notre réunion de bilan 2011 avec Nancy étant fixée au 12 mars, je n’enverrai à chacun l’exemplaire d’inscription à diffuser à vos adhérents que mi mars – la date limite de retour étant fixée au 15 avril.
Ayant eu pas mal de mails divers inquiets à qui j’avais répondu que cela partirai fin janvier, veuillez svp transmettre cette info à vos adhérents pour qu’ils ne s’inquiètent pas,patientent et se préparent à répondre dans les temps!
Bien amicalement,
Geneviève »

Marie-Rose Pruniaux nous a quittés

Marie-Rose Pruniaux nous a quittés dans Avis de décès nécrologie-1
Marie-Rose PRUNIAUX-MUNIER avait obtenu le Grand Prix des Poètes Lorraine ex aequo avec Jean-Pierre RECOUVREUR en 1979.
Ce prix leur avait été remis à l’Hôtel de Ville de METZ le 28 Septembre 1980

Le chant du métallo

Le chant du fer gronde
En ébullition, son ombre
Se reflète sur le mur
Chant d’ouvriers et de poulies
La métallurgie était leur vie

Écume rouge et brûlante
Comme une vague déferlante
Métal en fusion
Métallos travaillant à l’unisson.

Le chant du fer était dans leur vie
Chant de la fonte que l’on cuit
Chant des ouvriers tard dans la nuit
Chant de la peur aussi !

Flamme incandescente qui chante
Chaleur étouffante, menaçante
Dures journées de labeur
En espérant des jours meilleurs.

Jour et nuit bruits des marteaux
Chant cacophonique et dénigré
Chant de gloire pour les métallos
Travailleurs acharnés des hauts fourneaux.

Chant d’acier, chant de liberté
Les métallos ont tout donné
Métallurgie de Lorraine ou d’ailleurs
Ont disparu, plus aucune lueur.

Gardons en mémoire ces hommes d’acier
Car le chant des crassiers a fini de chanter !

Aiguille

l’aiguille prise à son socle de secondes

bourdonne sur ce globe

chavire au zénith

et pirogue inlassablement

sur les minutes du monde

l’œil pose les pans du soleil

en cette lamelle de cuivre

montre

ô supplice de mes jours

montre-moi le ruisseau

où globe et zénith

peignent leurs cils d’or

couvrent leurs robes d’argent

nouent leur souliers de bronze

montre

montre-moi le royaume

où Onirie

reine des infinis silences

tisse ses couronnes

d’aiguilles obéissantes

mais

l’aiguille prise à son socle de secondes

bourdonne sur ce globe

chavire au zénith

et pirogue inlassablement

sur les minutes du monde

et le hublot embroché

peine à sourire

 




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