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Archive journalière du 17 jan 2012

Blessure sur la terre

Des hommes, pleurent sur la terre
Des enfants, meurent près des guerres
Aux chants, aux cris de notre père
Des larmes de sang, coulent sur les pierres.
Peuples de la terre, privés de lumière
L’homme, a saisi l’arme pour la guerre
Et le long des fleuves et des rivières
Il a laissé gémir tant de ses frères.
Soldats, aux yeux couleur d’espoir
Combattants, d’hier et de demain
Posez ici cette guerre, cette triste gloire
Et courez, auprès de vos frères qui prient.
Une femme, hurle sans un bruit
Sa main d’ébène, levée vers le soleil
Son fils gît, ce corps d’enfant sans vie.
Son sang coule, sur sa mère à l’agonie
Peuples de la terre, fatigués de tant de haine
Tournez vos yeux, vers le ciel et la terre
Et les pieds nus, allez briser ces lourdes, chaînes
Pour que ni le sang, ni le feu, ne souillent vos chairs
Des hommes, meurent sur la terre
Des innocents, pleurent près des guerres
Aux cris, aux chants de notre père
Des flots de larmes, coulent sur les pierres.

Le petit poney blanc

Il galope, le petit poney blanc
Il galope dans le frais printemps.
Sous un azur encore changeant
Il galope dans le soleil levant.

Comme la bise, à l’aube du matin
Il longe la brume des grands bois.
Et sa crinière, argentée de satins
Flotte scintillante comme une soie.

Dans le soleil rougissant à l’horizon
Il va galopant, aux rosées des clairières.
A travers le brasier, du matin naissant
Ses sabots l’emportent vers la lumière.

Dans les prairies, qui se lèvent au soleil
Il galope dans les herbes frémissantes.
Au bord du jour, aux lueurs arc en ciel
Il gambade dans les collines odorantes.

Le ciel coloré, frôle sa robe blanche
Près du torrent, un moment il s’arrête
Buvant l’écume bleue, sous les branches
D’une flaque qui dans les eaux se jette.

Sa queue panachée, de belles dentelles
Que la bruine de matin, a brodé d’argent.
Vole légère, dans la saison claire si belle
Aux prémices du printemps renaissant.

Vers son logis, ses sabots l’emmènent
A l’orée du bois, il retrouve le sentier
Qui l’emporte au pied des vieux chênes.
Vers l’enclos, au bout d’un vent de liberté.

Il galope, le fougueux poney blanc
Il galope sa crinière flottant au vent.
A l’aube du jour, au bord de la saison
Il galope léger dans le soleil levant.




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