Egarée dans la prison de mes rêves
J’ai peur même quand la nuit s’achève
J’ai brûlé trop de feux
Et les braises s’envolent vers les cieux.
Les barreaux de fer sont trop noirs
Les murs se mélangent tous les soirs
Je me cogne à chaque pas que je fais
Et je saigne et je ne veux pas rester.
Il n’existe pas de sortie de secours
Le chemin de la vie est trop court
Je n’ai pas encore trouvé l’Amour
Dans ma cellule, je ne fais plus qu’un seul tour
Les lumières sont trop mortelles
Mais j’aime leurs étincelles
Je sais que la vie n’est pas éternelle
Alors je n’ai plus qu’à monter au ciel.