Les droits de l’Homme méprisés,
Par les pouvoirs qui nous enserrent,
Un monde déstabilisé
Par le banditisme bancaire.
La dictature du profit
Par les fortunes arrogantes
Qui de la probité font fi,
Spéculations intrigantes.
Hauts salaires des dirigeants,
Des richesses, l’hégémonie,
Mais pour l’ouvrier indigent,
Du capital, la tyrannie.
Vol des terres des peuples noirs
Par affameurs de connivence,
La Nature sur le trottoir
Par les macros de la finance.
Dans l’ozone le trou béant,
Poisons des airs que l’on respire,
Corruptions des océans,
Pollutions de mal en pire.
Libérons nous des étouffoirs
Pour nos chemins, preste reprendre,
Sur les gibets du désespoir
Il ne faut point courir nous pendre.
Ne laissons plus fouler nos droits,
Nous obliger aux demi-voltes,
Car nous saurons marcher tout droit
Vers nos espoirs, vers nos révoltes.
« Bonne route pour Deux Mil Douze »
Claudio Dante Enzo Boaretto