Tu ondules et serpentes
Oh chat, tu fais le guet
A cent mètres il arpente
De tes yeux l’épier.
Tu suis ses mouvements
Pas un seul ne t’échappe
Tu attends finement
Le moment de la frappe
Surgis de ton fourré
L’alpague et le relâche
Liberté surveillée
Tu joues et le recrache
De ses débats blessés
Il titube affaibli
Jusqu’à ton mot dernier
L’assaut tu reconduis
Le lapin désormais
Git au seuil du logis
Que tu as décidé.