La faux sonnait toujours juste

C’était toujours en fin d’après-midi,
Alors le soleil devenait supportable,
Ou bien tôt le matin
Quand la rosée buvait le trèfle
Et la fraîcheur incrustait encore l’air :

Nous allions faucher la luzerne
Sélectionner un carré d’herbe
Qui tomberait doucement sous la
Dans le crissement de sa tige creuse
Balayée lentement par l’outil
Dans un demi-cercle voulu parfait.

Chaque aller-retour était un défi :
Ne pas accrocher la terre
Ne pas planter la
Faire que le nouveau mouvement
Soit plus souple que le précédent

Conjuguer la cadence et l’aisance
Avec le même souci de l’élégance.

8 Réponses à “La faux sonnait toujours juste”


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