Le silence envahit l’âme.
Dans l’obscurité s’esquisse l’invisible.
Celui qui entre ici se recueille.
Le silence s’irise, vitrail de lumière.
Il fragmente chaque instant
En éclats d’éternité.
Le silence rayonne au cœur d’une rosace.
Les piliers s’élèvent vers la voûte céleste,
Chemin parsemé d’épines et d’étoiles.
Le silence décrypte le livre du temps.
Il grave dans le marbre
Le mystère de la vie et de la mort.
Le silence porte sa croix
Sur notre chemin de foi.
Celui qui entre ici s’agenouille.
Les pierres lourdes de tant de confessions,
Légères de tant de prières,
J’aime beaucoup : « le silence porte sa croix »
c’est dire s’il est lourd…
Chargé de mots invisibles
Ayant la pesanteur de l’air
Le silence en dit parfois tellement plus…
Beau, simple, profond (je parle de ton poème… et peut-être du silence, après tout !)