Passion secrète, à l’aube d’un crépuscule
Pour l’infini désir, de l’ombre couleur nuit
Je me cachais, sous un feuillage de tulle
Pour regarder, glisser la créature de vie.
Sa beauté nuit, ravissait mon regard
Son corps immaculé, troublait mon esprit
Elle s’en allait, bordé de blanc chaque soir
Pour écouter, le chant du lac dans la nuit.
Que de fois, j’ai voulu franchir ce qui me cachait
Pour courir, vers elle pour m’enfuir avec elle
J’avais dans le cœur, un amour sans liberté
Et dans la pensée, le désir d’emporter la belle.
Je me cachais, sous un feuillage de tulle
Pour regarder, sa silhouette de vie
Qui était-elle, cette fille du crépuscule
Qui venait, gracieuse aux portes de la nuit.
Créature d’amour, ou fille sans lendemain
Son silence nuit, ravissait mon regard
Elle venait là, habillée, de blancs refrains
Pour écouter, le chant du lac dans le soir.
Etait-elle, la fille du silence profond
Venait-elle, de l’abîme des grands fonds
Elle était là, si belle près du lac miroitant
Son corps penché, aux reflets frémissants.
Passion secrète, à l’ombre du crépuscule
Pour le désir, d’une fille couleur de vie
Je me cachais, sous le feuillage de tulle
Pour regarder glisser la créature de la nuit.