Que je vous conte, mon histoire
Elle n’est pas des plus communes
Ca se passait, au petit soir
J’avais trouvé, une lacune.
Je me promenais, sur une plaie
Quand il me prit l’idée d’y entrer
Ne pouvant survivre, qu’à son gré
Je décidais de m’y implanter.
Il faisait froid, près de l’entrée
Je m’enfonçais, donc plus loin
Alors que je commençais à m’infiltrer
Quelqu’un, m’injuria de vilain.
Que pouvais-je, bien faire de mal
Que de vivre au gré des autres
Tout ce que j’avalais, était régal
Quel succulent repas d’apôtre.
Que l’entrée, était loin maintenant
Mais pourquoi, ce sang était-t-il si chaud
Se préparait-t-on à mon détriment
M’envoyait-t-on une armée de là-haut.
Que pouvais-je, bien faire de mal
Que de multiplier, en silence
Tout ce que j’avalais, était régal
Ils en voulaient, à mon arrogance.
Je trouvais, bientôt un repère
La première armée, ne m’avait pas eu
Je dispersais, tantôt la mienne
Le long d’un trajet périlleux.
Atteignant, bientôt les ganglions
J’y retrouvais, mon armée d’ennemis
Écrasant, alors tous ces combattants
Je provoquais, une grave maladie.
Répartis, ainsi dans le sang,
Je provoquais, divers symptômes
Sous le succès, de mon invasion
Je diffusais de graves syndromes.
Rien ne semblait, plus m’arrêter
Quand ils vinrent à bout du diabolique
Une armée, très bien entraînée
Me massacra aux antibiotiques.
Et voilà, comment je mourus
Je n’étais, pourtant pas bien méchant
Mais ces savants et leur vertu
Ne sont bons qu’à l’extermination.