Le crépuscule, vient de paraître par delà le vallon
La nuit, sans lumière éclabousse son regard
A la clairière, la fleur a fermé sa saison
Une hirondelle au ciel, soudain s’égare.
La montagne, aux couleurs du ciel
S’endort, au fond de la nuit sombre
Dans le verger l’abeille a quitté son miel
Vers le village, un homme tire son ombre.
.Le crépuscule, a noyé ce beau rivage
Qu’un peintre, avait tracé dessus les dunes
Dans la nuit, un sillon soudain voyage
Il veille, c’est le chemin du rayon de lune.
A travers la forêt, il est descendu
En vol scintillant, dessus les sapins
La dame blanche penche là-haut son nu
Aux yeux fermés, qui reposent en son sein.
Un fleuve d’étoiles, se mirent dans l’océan
Une voile silencieuse, vogue sur les eaux
Points scintillants, venus par delà les vents
Un fleuve d’étoile, se couchent au sable chaud.
Le silence souffle, son haleine sans un mot
Chacun sommeille, au fond d’un songe secret
On entend plus, que le bruissement de l’eau
Qui lentement s’étale sur le rocher.
Les ténèbres, ont noyé ce beau rivage
Qu’un peintre avait tracé dessus les dunes
A travers la forêt, soudain il voyage
Il veille, c’est le chemin du rayon de lune.