Dans le cri du temps
il y a à la seconde près :
la douleur du grain de sable
dans la mécanique de la vieille horloge,
il y a en ses entrailles la mort qui dit non,
la trotteuse muette,
le temps qui passe sans plus aucune mesure,
se désincarne et devient l’âme de l’air du temps.
Dans le cri du temps,
il y a le silence de l’objet inerte :
sentinelle appendue au mur
de ceux qui n’ont plus d’heure.
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