Machine à mesurer le temps,
Dévoile comment il sera.
Aujourd’hui, demain, tendrement
Contre les tourments s’en ira.
Les secondes y font la ronde,
Dans un monde et soudainement,
Naufrages dans un grondement,
Elles s’éclairent dans une onde.
Une heure un été puis un an
Ce mystère couleur lilas,
L’esprit fuyant n’a qu’un élan,
L’apaisement ou le trépas.
Aucune montre en notre monde
N’effacera les sentiments,
Dommage de passer ce temps
Qui s’écoule en pâles secondes.
Le mirage à venir sera
Les mots bleus de ce vert torrent,
D’espoir enfui dissimulant
Le secret qui ne vieillira
Mots en songes évanescents
Ces tempêtes qu’on ne dit pas,
De la vie innocents serments.
jolie versification, Patricia….
je remarque une alternance de strophes en rimes croisées et en rimes alternées…
Mais je suppose que c’est un effet voulu par l’auteur?….
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Merci Claudio!
En effet, c’est tout à fait voulu.
Cette fois-ci, je me suis appliquée à suivre les règles au lieu de composer, comme à l’accoutumée, des vers en toute liberté….il faut dire aussi que c’est sous le regard bienveillant d’un poète initié que j’ai revisité ce texte.