Lorsque vous aurez, Madame,
Quelques cheveux blancs,
Souvenez-vous que mon âme
Et mon cœur ardent
N’avaient pas d’autre demeure
Que vos deux bras blancs…
S’il arrive que je meure,
Souvenez-vous en !
Quand vous viendrez sur ma pierre,
Vos pleurs épancher,
Ou arracher quelque lierre
Qui s’y attachait,
Parlez-moi de votre vie,
Sans moi, maintenant,
Des espoirs et des envies
Du monde vivant…
Le gisant qui , là, sommeille,
Regrette en secret
D’une mèche à votre oreille,
Le parfum discret.
Cela me plait bien, Jean-Claude….
Ces textes que l’on écrit lorsque s’annonce à l’horizon le crépuscule toutefois encore lointain…. Du moins l’espérons-nous…..
Dernière publication sur Photos, Reportages, Chansons, Venise : DÉJÀ QUELQUES FLEURS EN CETTE FIN D’HIVER