aucune heure
ne s’allumera
après la lueur
de ma bougie…
Mais toi, mon amie,
touche ma main
dans la nuit
et continue d’écrire.
Ainsi soit l’heure
du petit matin:
qu’un nom respire
pour chaque bougie…
Ce poème a été écrit en mémoire de Selma Meerbaum-Eisinger, décédée le 16.12.1942 à Michaïlkovka dans un camp de travail de Transnistrie (Ukraine), à l’âge de 18 ans.