Souvenir de voyage ; du temps où j’étais beatnik, parti du Québec pour arriver à Panama…. Après la frontière mexicaine pour entrer au Guatemala une seule route, plus souvent une piste, traverse toute l’Amérique Centrale pour se terminer à Panama…. la fameuse « Panamericana »…. Puis à Panama, plus de route, finie, juste la jungle, la Selva…. Pour entrer en Colombie ou au Venezuela, c’est soit par la mer, soit par les airs…. Alors quand on est paumé, sans un rond, dans les rues de Panama City, galère et direction : le port….Mais c’est une autre histoire, la chanson là s’arrête à la Route de Panama….Une seule rime en « A » dans toute la chanson, mais par couple de rimes parfaites…. J’entends par « parfaites », non pas des rimes « riches », mais des rimes sans erreurs…. Je préfère ce terme à « suffisantes »…. J’ai horreur de ce mot qui me fait penser soit à « prétentieux » soit à un peu mieux que « médiocre »….Et comme j’aime bien mes rimes en A, je les qualifie de « parfaites » plutôt que « suffisantes »….
pour écouter la chanson cliquez ci-dessous….
http://www.youtube.com/watch?v=sBqLW9Gd0CA
Jamais tu ne fatigueras
Personne ne t’arrêtera
Ni le pape ou le grand Lama
Sur la route de Panama
Tu sais que c’est au bout de la
Route que tu vois que voilà
De la Panamericana
Entre maïs et banana
Autour de toi c’est la selva
Mais tu sais toujours où tu vas
Après les déserts la pampa
Il te reste encor quelques pas
T’as déjà traversé oui-da
Les grands-neiges du Canada
Et ce n’est pas toi qui sombra
Dans les chutes du Niagara
De l’Ohio à l’Indiana
Jamais tu ne te retournas
Jusqu’au Texas l’Oklahoma
Sur la route de Panama
Jamais tu ne fatigueras
Personne ne t’arrêtera
Ni le soleil ni les frimas
Sur la route de Panama
Passant par Guadalajara
Tu as eu chaud dans la sierra
Tu t’es même noyé par-là
Dans un grand lac de tequila
Affamé comme un piranha
C’est vrai que tous les jours tu n’as
Manger qu’un peu de-ci de là
Tout le long du Guatemala
Tu n’as pas peur des armadas
Guerillos ou bien soldats
Qui s’entretuent par-ci par-là
Comme au temps de Pancho Villa
Tu te sors de tous les tracas
Tu as toujours la Barraca
On peut pas te casser les bras
T’ es plus dangereux qu’un cobra
Jamais tu ne fatigueras
Personne ne t’arrêtera
Ni les serpents ni les pumas
Sur la route de Panama
Vraiment personne ne te bat
Tu passes partout caramba
De Manhattan jusqu’à Cuba
Tout traversé de haut en bas
Les femmes les primas donna
La fumée la Marijuana
Les moustiques de Managua
Les requins du Nicaragua
Même par les mers tu voguas
Fier matelot hardi mon gars
A bord de la barca granda
Entre squale et barracuda
la feuille de coca
Le long de la Costa Rica
Dans la poussière ou sur le ma-
Cadam tu vas vers Panama
Jamais tu ne fatigueras
Personne ne t’arrêtera
Ni les fièvres ni le coma
Sur la route de Panama
Petite erreur de transcription dans la seconde partie du dernier couplet…
il faut lire :
« Mâchant le feuille de coca »
« le long de la Costa Rica »
Mille excuses….
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