Qu’il me paraît lointain, le temps des désaccords,
Lorsque l’adolescente accusait père et mère
D’un constant mal de vivre où l’enfance éphémère
Avait perdu son âme en différents décors.
Dans l’écho de ta voix que l’absence édulcore
Ne me parviennent plus certains propos amers,
Mais des murmures doux comme le vent des mers.
Le temps passe et me ride et mon cœur pleure encore.
Magnifique poème, court, sans mots superflus, et un dernier vers qui tombe et qui serre la gorge du lecteur. En tout cas, il m’a beaucoup ému.
J’adore l’alternance des rimes, les masculines et féminines du premier quatrain qui deviennent féminines et masculines au second quatrain….
Joli, joli….
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Merci Thierry. Si l’émotion ressentie à la lecture est à la hauteur de celle ressentie à l’écriture, alors la magie a opéré et j’en suis bien sûr très heureuse.
Merci Claudio. Là, je me suis fait plaisir et je me rends compte que les contraintes de la prosodie sont pour moi souvent prétexte à des jeux avec les mots auxquels je prends beaucoup de plaisir. Pour moi, la poésie est aussi cela : jongler avec les mots et s’amuser à les manipuler tout en exprimant des idées et des sentiments. Essayer de faire en sorte que le fond et la forme se complètent pour donner un « truc » à la fois esthétique et profond (enfin j’espère…)
C’est beau et profond et en plus, écrit avec une plume experte!
Merci.