Une araignée, se prélassait
Au balcon tissée, de sa toile
Quand une mouche qui passait
Attira , soudain son regard.
Que tu es belle toi la mouche !!
Et que tes ailes sont soignées !!
Tu n’es pas de celles des souches !!
Pourquoi donc t’es tu parée. !
Je m ‘en vais à ma maison !
Là-bas au fond de la forêt !
Mais l’araignée qu’as tu donc !
A parler ainsi aux gens pressés !
Je m’ennuie, toute seule ici !
Ne veux-tu point t’altérer !
J’ai de l’eau, pour les amis !
Et un coin, pour te reposer !
Je n’ai point à m’arrêter !
On m’a conté bien des ennuis !
Sur la toile de l’araignée !
Ta maison n’est pas un abri !
Et quels soucis a ton conté !
Sur ma toile satinée !
J’ai travaillé, tout un été !
Pour qu’elle soit enfin tissée !
Il est dit de ton domaine !
Qui s’y arrête, n’en ressort !
Tu te prends, pour une reine !
Araignée, fille du mauvais sort !
Fuis, la mouche, par ce chemin !
Mais méfies toi bien du jour !
Où s’achèvera ton destin !
Tu deviendras, proie du vautour !