Je voudrais…te prendre la main,
Quand nos cœurs se font un peu lourds,
T’emmener le long des chemins
Jusqu’à ce que tombe le jour,
Et surtout, ne plus dire rien …
Que tu entendes mon amour.
Je voudrais…te conter l’histoire
D’enfants en quête de tendresse
Qui ont cousu des nids d’espoir
Sur de grands arbres de caresses
Et suspendu dans leur mémoire
Les chauds soleils de leur jeunesse.
Je voudrais…puiser dans tes yeux,
Où pétille la petite fille,
Le grand courage d’être vieux,
De ne pas partir en guenilles,
Et d’allumer toujours le feu
D’un vrai bonheur qui s’écarquille.
Et je voudrais… rentrer le soir,
Sur ton épaule ma main posée,
Taire les mots, si dérisoires,
Tout simplement te regarder,
Et puis laisser la nuit s’asseoir…
Pour boire un peu d’éternité.
C’est beau
J’en ai des frissons
Bravo
Oui c’est très beau , j’ai déjà eu l’occasion de te le dire
c’est très bien de le lire à nouveau..
et surtout , ne plus rien dire pour que tu entendes mon appréciation sincère..
et boire avec toi le verre de l’éternité
katy
Quelle subtile musique du coeur où l’on sent l’amour porté
vers une douce indolence.
« Et puis laisser la nuit s’asseoir
pour boire un peu d’éternité… »
C’est beau.
J’aime ce texte car, le temps de sa lecture, j’ai bu un peu d’éternité poétique…
Geraldine
Merci beaucoup à vous quatre pour vos commentaires si gratifiants; je connais très bien certain(e)s d’entre vous, un peu moins bien d’autres, mais sachez que je lis régulièrement votre poésie, sur le blog ou ailleurs, et que je l’apprécie toujours beaucoup car je sais et je sens la passion qui vous anime, non seulement pour la beauté des mots et leur musique, mais aussi et surtout pour l’amour infini de la vie que vous y exprimez. Merci et très cordialement.
Bernard