Archive mensuelle de avril 2011

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Le souffle du vent

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Envie de vivre

Alors que l’on me classe plutôt « chanson française », pour faire mentir un peu les étiquettes dont on affuble facilement et systématiquement les auteurs, les compositeurs ou les interprètes, un jour m’est venu à l’idée d’écrire un blues….
Trop facile de ranger tout un chacun dans un tiroir….
Un blues, à l’origine, une fois que l’on a bien pris le tempo, on improvise les paroles sur la rythme…. Evidemment, le résultat, au point de vue du texte, laisse souvent à désirer….
Ma gageure fut de ne pas improviser, mais, tout au contraire, d’écrire un blues en RIMES RICHES…. Cette chanson n’est pas non plus écrite selon les règles de la versification classique, j’ai un petit hiatus qui traine dans le refrain et quelques e muets que j’ai élidé de manière inconventionnelle….  Mais la RIME RICHE avec les mots simples de tous les jours, j’aime bien…..

Pour écouter cliquer ci-dessous
http://boaretto.unblog.fr/2011/03/03/envie-de-vivre/

ENVIE DE VIVRE

refrain
J’aurais toujours envi’ de vivre
D’être un peu fou d’être un peu ivre
Le long des heures des années
De ma furtive destinée
Sans trop chercher à bien comprendre
Ce qu’il faut laisser ou faut prendre
J’aurais toujours envi’ de vivre

D’être un peu fou d’être un peu ivre

Avant que ma vieille carcasse
Un jour ne se pli’ ne se casse
Tant que je ne serai pas mort
Qu’entre mes dents grince le mors
Tant que j’aurai toujours la veine
Que le sang coule dans mes veines
Que la moelle soit dans mes os
Que je reste en un seul morceau

au refrain

Malgré les coups de pieds en vache
Les coups de trique et de cravache
Mais sans jamais baisser le front
Malgré la peur et les affronts
Malgré cette maigre récolte
Qu’est le dégoût qu’est la révolte
Quand on s’embarque à son destin
Comme un passager clandestin

au refrain

Malgré ces soirs d’incertitude
Peuplés d’ennuis de lassitudes
Les matins de crève la faim
Les jours sans but les jours sans fin
Malgré cette brève existence
Dont on connaît pas la distance
Malgré le temps ce charognard
Ses coups de ride et de poignard

au refrain

Concours SPAF Bretagne 2011

Chers amis de la poésie et des arts,  

Chers membres de la Délégation Benelux, 

  

Vous trouverez en pièce jointe le règlement du Concours 2011 de la Délégation Bretagne-Anjou-Touraine, organisé 

par Monsieur Michel Léon, délégué et vice-président de la SPAF. 

Je vous en souhaite bonne réception et beaux succès ! 

Veuillez diffuser ces informations autour de vous. Par avance merci. 

  

Roseline Gilles-Renier 
Déléguée générale pour le Benelux de la SPAF

(pour obtenir le règlement, cliquer sur le lien Concours SPAF Bretagne 2011 dans Ami(e)s SPAF d'autres régions doc spafconcoursbretagne2011.doc )

7/ L’acrostiche (par Gérard Dalstein)

Parmi les poèmes à forme fixe, il en est un qui possède un certain pouvoir ludique, non qu’il soit forcément facile à négocier, mais en tous cas plaisant à composer. Il s’agit de l’acrostiche, considéré par un certain nombre de spécialistes comme une forme « fantaisiste », ce qui ne lui enlève rien de son charme poétique. Personnellement, je le conseillerais volontiers pour se faire la main, ou prendre un petit plaisir d’écriture, en tous lieux et à tout âge ! 

La forme de l’acrostiche, qui remonte à l’Antiquité, oblige l’auteur à reprendre le titre de son poème (ou parfois son nom ou le nom celui auquel il le dédicace) verticalement en faisant commencer chaque vers par chacune des lettres de ce titre (ou de ce nom). 

Il s’en suit une présentation sans strophe, la structure du titre (ou du nom) choisi donnant celle de l’ordonnancement des vers. 

De ce fait, cette forme s’écrit le plus souvent en rimes alternées de type ABAB.

(Pour découvrir la suite, cliquer sur ce lien : 7/ L'acrostiche (par Gérard Dalstein) dans * DALSTEIN Gérard doc dalsteinacrostiche.doc ) 

Raisonnable émerveillement

(La contribution de Pascal au thème d’avril, envoyée le 6 mars dernier, avait dû se perdre dans les mailles de la toile…)

Le regard du bambin, ébahi de plus belle
Par celui de son père osant s’y refléter
Bien plus que nécessaire afin de l’exhorter
A grandir, en devient, dès ce temps-là, rebelle.

En effet, sans savoir qu’il jette à la poubelle
Ce que l’enfant voulait attraper et goûter,
Il génère un frustré prêt à se révolter
Lorsqu’il aura cloué son âme en ribambelle…

Le pauvre ayant troqué son émerveillement
Avec le paternel et froid raisonnement,
Connaîtra le divorce avant le mariage !

Nul ne doit oublier d’ouvrir donc grands ses yeux
Pour surtout éviter d’y tresser un grillage
Semblable à la Burqa fermant tout jusqu’aux Cieux !

Le thème du mois : l’amour

Aujourd’hui a été publié le dernier poème sur le thème “L’émerveillement”. Seulement 3 adhérents ont participé à ce thème…
Dès demain et jusqu’au 30 avril, nous aurons des oeuvres hors thème.
Ceux qui le souhaitent peuvent d’ores et déjà m’envoyer leurs oeuvres pour le thème d’avril dédié à l’amour.

C’est le printemps

Filent, filent les hirondelles 

Dans le ciel, couleur océan 

C’est le printemps, il fait soleil 

Qu’il est doux ce petit vin blanc ! 

 

Corolles vives et jupes s’ouvrent 

Fleurs et filles en beauté 

Dans la lumière l’on retrouve 

De l’allégresse enfin la clé 

 

Forsythias et prunus explosent 

De couleurs, au fond des jardins 

Dans l’herbe reverdie se pose 

Un blanc papillon de satin 

 

Je te regarde sculpter ton bois 

A l’ombre d’un arbre chantant 

Puis à la même cruche on boit 

En riant, le petit vin blanc 

 

Tiens, voici que quatre heures sonnent 

L’on entend au loin des enfants 

Près de nous, un bourdon bourdonne 

Les mésanges pépient gaiement 

 

C’est le printemps, il fait soleil 

Il flotte des nuages blancs 

C’est le printemps qui émerveille 

Et nous prend amoureusement. 

C’est clair

Ellipse de lumière à l’horizon faiblit
Mille feux tout de roses incendient le bleu nuit
Et l’éclair de la lune égratigne haut la voûte
Rutilants les éclats du couchant d’or m’envoûtent.
Validés par la buse immobile en son champ
Elle fixe aux anges le soleil qui descend
Ilot de lumière qui s’attarde et se pose
Les arbres ruisselants d’étoiles s’interposent.
Le géant hypnotique au loin fait doux visage
Et persiste le bleu profond tel un présage
Mes yeux sont attirés comme par un aimant
Et contemplent le beau de si riches moments.
Nature nul autre n’offre scène si belle
Touchée à chaque jour d’une perfection telle.

En compagnie

Je suis perdue dans mes soucis 

Alors la Poésie 

dont les cheveux sont dénoués sur les épaules 

comme un grand châle 

 

me dit 

Viens Je t’emmène 

Sa paume contre la mienne 

nous traversons la Ville 

 

Et quand nous avons dépassé 

la boulangerie la mairie 

les jardins clos 

des dernières maisons 

 

un rayon d’or bleu 

s’allume 

au bord 

de mes yeux 

 

Ce grain de terre 

cette goutte de nuage 

cette aile balbutiante 

dans le feuillage 

 

l’eau constellée 

de cailloux 

les bracelets 

de la brise 

 

Je m’étonne 

de Rien-et-de-Tout 

Je te l’avais bien dit 

chantonne mon amie 

 

Nous nous promenons tard 

Soudain sonne 

l’heure brune 

du carillon 

 

Il faut rentrer à la Ville 

par temps de lune 

La Poésie se hâte et disparaît 

au bout de mon souffle 

 

Mais son pied sautille encore 

dans mon coeur 

et je réchauffe dans ma main 

l’étoile de sa paume 

 

Quand j’ouvre la porte du couloir 

je n’éprouve point le désir 

d’être accueillie   

par la lampe principale 

 

car une ombre claire 

enveloppe 

mes épaules 

comme un grand châle 

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