J’ai en tête
un miroir ouvert :
la fenêtre sur le printemps,
un chardonneret qui chante à tue-tête
debout sur une pierre,
et sur le banc… je me vois m’assoyant.
Le refuge qu’oblige la froidure, fini,
éclate à l’air libre et s’oublie.
Les journées, plus longues, durent.
Le cœur bat, se desserre.
La fibre du jardin
revoit les jonquilles,
attend grimpant sur le mur
les roses trémières
quand les arbres s’habillent, seulement encore,
de bourgeons et leur mine propose de renaître.
J’ai en tête
de revoir adouci,
blotti aux primevères,
passé le miroir…
le printemps à la fête…
Un miroir qui nous présente
un tableau vivant
un tableau mouvant
Mais le Beau est si profond
qu’il n’est pas une illusion!
geraldine
C’est un beau poème tout simple, avec de petits vers qui nous donnent une belle définition de l’arrivée du primtemps.Pour cette année le printemps est en avance et laisse le miroir derrière nous plus vite et c’est tant mieux.En espérant que l’automne le giffle et lui fasse un pied de nez.
Mes félicitaions monsieur Bontemps pour le diplôme d’ honneur que vous avez obtenu à Herserange tantôt.