7/ L’acrostiche (par Gérard Dalstein)

Parmi les poèmes à forme fixe, il en est un qui possède un certain pouvoir ludique, non qu’il soit forcément facile à négocier, mais en tous cas plaisant à composer. Il s’agit de l’acrostiche, considéré par un certain nombre de spécialistes comme une forme « fantaisiste », ce qui ne lui enlève rien de son charme poétique. Personnellement, je le conseillerais volontiers pour se faire la main, ou prendre un petit plaisir d’écriture, en tous lieux et à tout âge ! 

La forme de l’acrostiche, qui remonte à l’Antiquité, oblige l’auteur à reprendre le titre de son poème (ou parfois son nom ou le nom celui auquel il le dédicace) verticalement en faisant commencer chaque vers par chacune des lettres de ce titre (ou de ce nom). 

Il s’en suit une présentation sans strophe, la structure du titre (ou du nom) choisi donnant celle de l’ordonnancement des vers. 

De ce fait, cette forme s’écrit le plus souvent en rimes alternées de type ABAB.

(Pour découvrir la suite, cliquer sur ce lien : 7/ L'acrostiche (par Gérard Dalstein) dans * DALSTEIN Gérard doc dalsteinacrostiche.doc ) 

13 Réponses à “7/ L’acrostiche (par Gérard Dalstein)”


  • Thouvenin Maryline

    Bonjour monsieur Dalstein et merci de votre leçon de grammaire avec des exemples d’acrostiches.
    Il est vrai que si l’on ne connaît pas la façon de faire, on ne peut avoir quelque chose de bien.Personnellement, je ne connaissais pas ce genre de poème, n’ayant jamais tenter cette forme, que je rencontre dans certains concours, car je suis d’ordinaire poésie libre, libérée ou néoclassique;
    Le sonnet m’a captivée et j’en ai fait deux trés personnels.
    Je trouve la construction du poème classique plus difficile que les autres poèmes.Mais je pense qu’avec de la pratique, cela sera plus attrayant et facile.

  • Bonsoir Maryline,
    C’est vrai que l’acrostiche n’est plus très connu, et je l’ai pourtant utilisé dès mon adolescence, sans me souvenir où j’ai pu prendre contact avec cette forme qui m’a séduite, et dont j’ai alors usé.
    Je ne suis pas certain que la construction du poème classique soit plus difficile que celle des autres poèmes dans lesquels on peut avoir une fausse sensation de liberté. Car ils ont forcément une structure, moins visible, non codifiée, certes, mais qui a toute son importance dans la force qui se dégagera de la lecture. En revanche, en poésie classique, le danger réside dans la tentation de s’attacher d’abord à la forme, c’est à dire à la parfaite construction, et d’y réussir en laissant malheureusement un texte sans vie. En poésie classique ou dite néo classique comme en poésie dite libre, l’inspiration, la force et la beauté des images demeure toujours première, et je crois que l’une des bonnes méthodes consiste à laisser l’inspiration nous emporter, en toute docilité, et même si parfois elle peut faire un peu peur dans la hardiesse des expressions ou des images, et de « ciseler » ensuite, en classique comme en moderne. Et il est évident que lorsqu’on a un penchant vers l’écriture en forme classique ou que l’on s’y est habitué en ayant beaucoup écrit dans cette forme, certaines inspirations vont automatiquement « prendre le pli » de la structure codifiée du classique. Ainsi si tu prends du plaisir à composer maintenant des sonnets et si tu en écris un certain nombre, tu verras que certaines inspirations te viendront sous cette forme, et qu’il n’y aura ensuite qu’à parachever en serrant les règles au plus près.
    En fait, ça fonctionne comme une sorte de conditionnement, et il n’y a pas à s’en défendre.
    Mais il est évident que ce qui fera, du moins en ce qui me concerne, la première différence entre un « bon » et un « mauvais » poème tient dans la force vitale de ce qui l’inspire, et celle des images qu’elle fait naître. Car on peut toujours retravailler une forme dans une inspiration authentique pour améliorer la qualité d’un texte, mais jamais « ajouter » l’inspiration dans une forme parfaite dont elle est absente ou réduite.
    Alors le poète est comme un cocher qui a toujours à tenir les deux rennes de son attelage, l’inspiration qui lui est donnée, et la forme adaptée, qu’elle soit classique ou non, peu importe, qui va la rendre « palpable » et transmissible aux autres.
    Alors bonne route avec ton attelage !

  • Thouvenin Maryline

    Merci Gérard de tes conseils.Hier soir, j’ai pu faire un troisième sonnet mais je suis plus à l’aise avec la poésie libérée car j’adore comme toi, mettre des images dans la poésie et, jetrouve qu’en etant libre de ses choix, l’inspiration galope.
    J’ai trouvé dans un tiroir de commode de la maison de mes parents décédés, un livre trés ancien, puisque âgé de 1904.
    Je

    tire mon inspiration de ce livre.J’espère que il n’y a pas d’inconvénient à cela.
    D’autant que les courses hippiques à Vincennes existaient à cette époque et que j’aime parler des gens et des bêtes dans mo poésie.
    L’inspiration ne manque jamais, c’est come en peinture, maman me disait: Mais où vas-tu chercher tout ça?(en toute modestie).
    Je n’ai qu’un regret, ne pas avoir étudié à fond la musique car je voulais être auteur compositeur et interprète de ma musique créée ou même chef d’orchestre;
    oU un sosie de Beethoven ou Mozart.

  • Thouvenin Maryline

    Mais je reviens à ma conversation du jour, trés cher ami de la muse poétique et je voudrais vous demander pourquoi n’y a t-il pas de femme chef d’orchestre en France?;.Je sais ,vous allez me dire: « Encore faudrait-il avoir une bonne oreille musicale et trés dévellopée.Vraiment, cela ne me console pas.
    Je ne manquerai pas d’aller voir votre acrostiche de sidérurgie, je crois et je vous souhaite une excellente journée ensoleillée.
    Oui, la forme étant posée, il est improbable de rajouter l’inspiration.Alors il faut faire le contraire et choisir le bon moment.Chez moi, c’est souvent le soir quand le programme télé me tape sur le système nerveux.Ce qui est assez fréquent;

  • Marie France Genèvre

    Tiens, Marilyne, ça rejoint la question posée dans « votre avis nous intéresse…

  • AH? J’ignorais que nous n’avions pas de femme chef d’orchestre en France ! Nous avons des femmes théologiennes, aviatrices, cosmonaute(s), boxeur, footballeur, Goncourt, architecte, etc..Pas encore de femme prêtre (ça n’est pas à l’étude). Oui, vraiment, je ne m’explique pas leur absence de la conduite d’un orchestre. Peut-être un musicien nous donnera t-il l’explication ?

  • Thouvenin Maryline

    Oui Marie-France et j’ai répondu à cela dans la rubrique.

  • Thouvenin Maryline

    Bonjour monsieur Dalstein,
    J’ai lu hier votre acrostiche au sujet de la locomotive, y ai mis une appréciation.Je vous présente mon petit sonnet tout nouveau.Vous aurez la gentillesse de me dire, ce que vous en pensez:
    Est-ce qu’il présente assez d’images?
    Est-ce qu’il est assez vif?
    Tableau Parisien.

    Les Parisiens aiment beaucoup nous étonner
    Quand ceux-ci présentèrent le Concours Hippique.
    Cavaliers de la course et écuyers du cirque
    Montraient avec hâte leur supériorité.

    D’une assurance trompeuse et intéressée
    Les chevaux ressemblaient plûtôt à des bourriques.
    Ils tournaient l’obstacle en craignant la trique.
    Pour juste perdre la tête au bord de la claie.

    Les bourgeois ignorant la détresse créée
    Ne pouvaient deviner que l’animal lancé
    Etait applaudi par la justice des foules.

    Mais quand le Concours Hippique dans son arrogance
    En rajoutait vivement pour les pauvres grooms
    Le spectacle se bâclait malgré sa prestance.

  • Thouvenin Maryline

    Correction: Mais lorsque l’ardeur hippique avec arrogance
    Autre correction: plutôt

  • Maryline, je n’ai pas vu de commentaire sur l’acrostiche « locomotives a vapeur », mais c’est certainement du aux problèmes techniques signalés par Isabelle au niveau de l’hébergeur du blog. Pour ce qui est de votre demande d’avis sur le texte proposé, je suis tout à fait d’accord pour le donner, mais pas sous cette forme. En effet, je ne souhaite pas initier ou encourager la publication de textes avec demande d’avis au niveau des commentaires dont ça n’est pas la fonction. Le blog est une réalité collective. Alors voici ce que je vous propose pour répondre à votre demande. Soit vous envoyez le texte à Isabelle pour publication et demande d’avis (car tout le monde ne lit pas forcément tous les commentaires) et dans ce cas chaque personne sera libre de donner son avis, et je m’engage bien entendu à donner le mien, soit c’est une demande faite à titre personnel, comme cela arrive parfois, et dans ce cas vous me l’envoyez sur ma messagerie personnelle, que j’ai déjà communiquée sur le blog (voir l’article « la vallée des espoirs » dans les archives me concernant). Je vous laisse donc le choix entre ces deux solutions qui me paraissent plus conformes à l’esprit du blog.
    Bon dimanche en attendant ta décision.

  • A propos de femme chef d’orchestre en France.

    Ayant eu la chance d’assister à une représentation de JIULIO CESARE
    de HAENDEL à l’opéra de Paris, j’ai été impressionné par la chaleur
    et la maîtrise d’une femme Emmanuelle HAÏM qui en assurait, au
    pupitre de l’orchestre, la direction musicale.

    On peut découvrir la carrière exceptionnelle d’Emmanuelle HAÏM
    sur internet.

    André MARTIN

  • Thouvenin Maryline

    Je vous remercie pour votre réponse monsieur Martin et je ne manquerai pas de découvrir cette dame étonnante sur internet.
    Merci à vous monsieur Dalstein mais y’a assez de poemes comme cela me concernant sur le blog d’Isabelle.
    Bonne soirée à tous.

  • Bonjour à tous

    pour les amateurs d’acrostiches, je ne saurais que vous proposer de découvrir mon recueil « Désir d’Être » qui d’acrostiche en acrostiche (de Poésie à BigBang, de Violence à BienEtre…) invite le lecteur à plonger dans le grand tourbillon des émotions.
    Plus de détails sur « Désirs d’Être » dans le numéro de janvier 2012 d’Art et Poésie (rubrique « Jean-Claude George a lu pour vous ») et sur mon site internet http://www.auplaisirdecrire.com
    Poétiquement votre

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