Dans le tiroir, d’une cuisine
Des fourchettes, se bousculaient
A qui serait les plus dociles
A qui aurait plus de quartier.
Une bataille, prit la parole
Et les fourchettes firent guerre
Que les plus dignes aient un rôle
Et que les autres fassent taire.
Hache de guerre fut arrachée
Bruits de bataille vint raisonner
Dans ce tiroir bien encastré
Les fourchettes en firent un grenier.
Et les couteaux vinrent en devoir
De se vouloir offrir gloire
Dans la bataille de ce tiroir
Ils crurent bon de faire foire.
Et les cuillères si bien rangées
Firent devoir devant l’armée
Miroir devant miroir derrière
Toute l’armée fut gaspillée
Les fourchettes se dressèrent
Les couteaux les recouchèrent
Coups de cuillères bien envoyés
Et les voilà tous écroulés.
Chacun repris, place à son nom
Fourbus, couchés en leurs abris
Le jour s’ouvrit, sur un balcon
Hache de guerre fut ensevelie.
0 Réponses à “La bataille des fourchettes”