Il a des poupées plantées d’épingles
et jette des sortilèges.
S’il prend la mouche : il lui arrache les ailes.
Ses mots blasphèment, s’acharnent
et pis que pendre portent les autres au bas de l’estime.
Son rire sardonique met à mal qui l’entend
comme la musique d’un diable.
Le tour de la femme coupée en morceaux :
il le ferait pour de vrai, comme une boucherie.
Perfide, il se frotte les mains des plaintes et jérémiades
des proies prises dans ses filets, ses chausse-trappes.
S’il tend le bâton… c’est pour battre…
voilà sa façon de tuer le temps.
Entre le bien et le mal son cœur ne balance pas :
son parangon est machiavel à tous crins.
Il veut être le poison sans antidote…
Belle définition du « méchant ».Ils sont comme cela, en général, et ne pensent qu’à faire le mal.
A l’approche de la mort, ils essayent de » réparer « le mal qu’ils ont fait, leur conscience les fait regretter leurs actes mais il est trop tard pour leur pardonner tout à fait.
Y’en a des « trés méchants », qui vendent leur âme au diable.Votre homme en fait partie puisqu’il veut être le poison sans antidote.
Au lieu de prendre un bâton pour battre le monde en tuant le temps, il devrait prendre le bâton des pélerins.Au moins il serait utile à l’humanité.
J’aime bien les images nombreuses dans ce poème original.C’est un poème surprenant par son sujet; Il ne fait pas pleurer mais réfléchir sur nos propres conditions d’être humain.Bravo monsieur bONTEMPS , d’avoir osé dire les choses en face.