Que l’Homme est étonnant devant l’intolérance !
Il se met tout de suite à fort vociférer
Qu’il est, lui, tolérant et prêt à démarrer
Le combat jusqu’au sang contre autant d’ignorance…
Puisqu’il porte en son sein l’âme de l’espérance,
Il se croit investi d’un rôle pour parer
L’ignoble sentiment dont il doit s’emparer
Pour imposer sa vue ayant sa préférence.
On le voit aujourd’hui comme on le vit jadis
Quand les Religieux, dans leur de profundis,
Exhortaient le bas peuple à partir aux Croisades.
Les Révolutions présentent ce défaut
Brisant la Liberté tout au long d’empoignades
Réjouissant la Mort et le fil de sa faux !
Il est indubitable, Pascal, que des religieux aient exhorté le « bas peuple » à se croiser, mais je ne crois pas que le « de profundis » ait été le refrain utilisé.
Le bas peuple en question, ignorait le latin, mais savait que cet hymne était chanté … aux messes d’enterrements. Il devait y avoir mieux pour dynamiser le peuple.
« de profundis clamavi ad te Domine » = des profondeurs je crie vers Toi Seigneur.
Par contre, au retour des croisades ? Qui sait !
Comme c’est vrai, Pascal…
Bravo, en tout cas pour l’ écriture de ce poème qui nous démontre si besoin est, que l’on peut trés vite s’améliorer.
Je suis trés admirative de l’évolution de tes écrits!