On s’acharne sur moi
Je n’ai rien fait, rien dit
Mais eux jugent que oui.
Ils épluchent mon corps,
De douleur je me tords ;
Me laissent à la mort
Qui ne veut pas de moi.
S’y prennent à plusieurs
Pour m’arracher le cœur
Je pantèle en râlant.
Si j’avoue Dieu sait quoi,
Je renonce à ma loi…
Ils n’en auront que faire
Seul demeure l’émoi
De jouer avec moi
Sur le bord de la vie
Et jouir d’un pouvoir
Déviant, illusoire
Qui raison leur prendra !