Sœur du temps des moissons, la douceur automnale
S’attarde longuement au sein de la cité
Où le bienfaisant calme, en un songe incité,
S’imprègne dans le soir des parfums qu’elle inhale.
Je sens un flux mystique au charme invocateur :
Lorsque l’âme s’émeut pour l’éclat d’une étoile,
Fervente exhalaison, l’espérance dévoile
Un nouvel hymne offert au divin Créateur !
La ville désormais demeure la gardienne
D’un étrange symbole, œuvre amérindienne :
Son ornement subtil forme seul un rescrit ;
Rêve-t-il, fort d’un culte issu d’un autre monde,
Que s’élève vers lui dans cette nuit profonde
Tous les chants ancestraux louant le Grand-Esprit ?
Pour ceux qui voudrait connaître l’histoire de ce Totem, ils peuvent
consulter le site www.longuyon.fr.
Magnifiquement écrit, bien sûr!
Et j’aime l’évocation de l’âme qui s’émeut pour l’éclat d’une étoile.
De l’excellent Jean-Jacques CHIRON, mais qui pourrait en douter ?…
Jean-Jacques, une petite question d’un béotien du sonnet : doit-on prononcer gardienne, d’une part et amérindi-enne, d’autre part ?
Et oui…Je ne puis que constater, comme tu le précises, cher Jean-Jacques qu’
« en conséquence, le féminin suit les mêmes principes »
( ce serait bien, de temps en temps, que ce soit le masculin qui suive)
N’y aurait-il plus que la prosodie qui soit mysogine?
J’aime ce poême qui me fait penser au totem de Vaudeville, à la sortie du village.(Meuse).A
la place du blé, pousse le colza.Par contre, je suis un peu déçue de n’avoir pas trouvé d’indications du totem, sur le blog en question.
Euréka! J’ai trouvé.Cette histoire de totem de Longuyon est tout à fait personnelle. Celle du totem de Vaudeville est différente. C’est un hommage au débarquement des américains, sans doute, après les derniers combats sur le terrain.
Merci pour ce joli poême, par lequel un peintre pourrait remplacer l’angélus par le totem.Ou bien l’ajouter au tableau de Longuyon ou Vaudeville.
Dans le blog de Longuyon, il faut cliquer sur « patrimoine »
pour obtenir l’histoire de ce Totem.