Tombe la triste pluie d’Automne
Sur les champs rouges endormis.
Je suis mouillé et je frissonne,
Tombe la triste pluie d’Automne.
Ce soir une amie m’abandonne,
J’en meurs car je n’ai plus d’amis,
Tombe la triste pluie d’Automne
Sur les champs rouges endormis.
Bonsoir monsieur,
Beau poême;c’est bien triste de se retrouver sans amis, aprés un décés.Heureusement, vous en trouverez au sein de la SPAF.
Waouh !…. Quelle remonteuse de moral, la Maryline….
Et elle n’a pas fini car le thème du mois c’est la tristesse !!!….
Merci monsieur Boaretto,
J’avais remarqué, il y a deux ans, que tous les artistes poêtes déclamaient de bien tristes poésies, peut-être à l’image de leur vie, et pourtant j’ai mes passages de cafard aussi, mais je m’éfforce de vite les surmonter par de belles balades à pieds ou à bicyclette.Je devine, en regardant leurs rimes sur ce blog leur dètresse et j’y réponds.Je vais m’efforcer de répondre à tous les poêtes car j’envoie mes poêmes la semaine prochaine au concours de la S.P.A.F et j’ai un peu de temps devant moi, à accorder à tous.Oui, si c’est le thème du mois de février je vais répondre au courrier du coeur.
J’ai vécu avec Jean-Pierre, de mes douze à vingt ans une expérience d’une force difficile à décrire. Il m’a donné le gout de la peinture, et je lui ai donné celui de l’écriture et nous nous suivions pas à pas dans nos, ‘piaules » entre chevalets et cahiers, n’hésitant pas à faire 15 km à pieds pour nous retrouver dans le sacro-saint lieu d’échange de nos créativités, je me tairai bien vite sur cette époque qui s’est terminée par un drame dont les cauchemars me poursuivent encore.Les quelques documents qu’il a pu me laisser avant que nos vies ne se séparent, au hasard de nos pérégrinations, sont bien là , pour être valorisés à leur heure? Le recueil de mon grand pris des poètes lorrains en 1982 lui a été dédié, et je crois que sans lui pourtant disparu, je n’aurais jamais présenté ce prix, comme mu par une sorte de fidélité à nos rencontres difficiles à concevoir dans l’ordre des choses qui devaient préoccuper notre âge.
Merci pour ce rappel d’un de ces textes. Je l’ai connu plus enjoué. Mais le thème est le thème.
A bientôt Jean-Pierre.