Au fond de la forêt cuivrée et mordorée,
Près d’une clairière, dort au soleil, un étang ;
Seule quelque brise l’éveille clapotant.
L’aube s’y reflète dans sa chaste clarté.
Et, au long des sentes, les matins bigarrés
Se trainent en longueur sous des cieux nonchalants
Jusqu’au précieux zénith, qui les rend plus brillants.
L’après midi grisé, se plaint du vent glacé.
Rousse de lumière, la plaine frémissante
Etend sa tristesse charmante et frissonnante,
En caresse et tendresse au bas des blancs coteaux.
L’horizon maintenant se couvre de nuées
Et le soleil pâle tombe presqu’aussitôt ;
Le paysage fuit dans l’ombre parfumée.
Gérard Bollon-Maso (délégation lyonnaise)
Paysage d’automne bien décrit et plein de belles images tristes pour la saison, mais combien poètiques.J’ai deviné par les feuilles cuivrées et mordorées, que c’est un paysage d’automne car cela aurait pu être aussi un paysage d’un été pas trés beau.Cela ressemble à la poésie de Verlaine, trés descriptive et assez fluide dans le contenu; J’aime beaucoup.